Willy, de Jura Nature Environnement, témoigne :

Une visite de quelques pelouses sèches et des cultures en rotation sont le prétexte d’échanges sur les pratiques mises en place pour favoriser la biodiversité, tant en terme d’itinéraires techniques (période de pâturage et fauche, fertilisation, etc.) que de gestion de l’espace (maintien par un pâturage tardif d’un ourlet en transition entre prairie et boisement) ainsi que les contraintes agronomiques et zootechniques rencontrées (appétences et valeur des fourrages proposés, gestion des parasites, recherche d’autonomie alimentaire des animaux, etc.)

Autour d’une citronnade Gérard présente l’historique et les fondements du réseau Paysans de Nature et le fonctionnement des groupes locaux, en s’appuyant sur les réflexions du CA de l’association nationale et du groupe local en cours de constitution dans le Haut Doubs :

• valeurs communes autour d’une agriculture respectueuse et favorisant la conservation de la biodiversité, intérêt d’un accompagnement par une structure compétente en écologie, par la participation de la société civile (consommateurs notamment). Partage d’expériences : le paysan s’intéresse à ce que fait l’association et l’écologue s’intéresse à la vie de la ferme.
• Intérêt de faire groupe pour se poser les bonnes questions, monter en compétences, pouvoir communiquer et sensibiliser
• Description du Dialogue Permanent pour la Nature (DPN)
• Accueillir des stagiaires et des porteurs de projets, exercer une veille sur le foncier et favoriser l’installation de nouveaux paysans de nature

Un tour de table permet de sonder les participants sur leurs motivations et l’intérêt qu’ils voient en ce fonctionnement.

A l’unanimité les paysans sont partants pour se retrouver à l’automne pour en reparler et envisager de s’inscrire dans le réseau !