ça avance un peu partout en France… des exemples en Franche Comté, en Bretagne, en Auvergne Rhône-Alpes…
En Bourgogne Franche Comté, la convention régionale entre Paysans de nature et la LPO Bourgogne Franche Comté est sur le point d’être signée, avec plusieurs groupes locaux en cours de constitution :
– dans le Haut-Doubs, avec 8 fermes déjà concernées, et un projet d’animation par l’équipe de la Réserve Naturelle du lac de Remoray.
– dans le Jura, un groupe de paysannes et paysans motivés, Jura Nature Environnement et le CFPPA de Montmorot ont organisé une soirée le 27 février pour identifier quels territoires seraient partants. Parmi eux, le groupe de la Petite Montagne du Jura est sur les rails depuis un moment déjà.
En Bretagne, le collectif composé d’associations de protection de la nature et d’organisations paysannes poursuit son travail de repérage des forces vives dans différents territoires de la région, pour officialiser la création de groupes locaux. Au moins 8 groupes sont identifiés : 5 en Côtes d’Armor, 1 dans le Finistère, 1 en Ille et Vilaine, 1 dans le Morbihan, avec des structures d’animation aussi diverses que Bretagne Vivante, la LPO Bretagne, les GAB 22, 29, 35, le CEDAPA.
Le collectif s’est mobilisé pour trouver des financements (Fond Vert notamment), tant mieux car de très nombreuses fermes sont intéressées dans cette région. Et 2 nouvelles structures devraient rejoindre le collectif : Eaux et Rivières de Bretagne et Adage 35.
Enfin, les bretons accueilleront les prochaines rencontres nationales Paysans de nature (en fin d’été).
En Auvergne Rhône Alpes, après la signature dans l’Allier (avec le CEN Allier, la LPO Auvergne), des groupes se profilent, dans le Livradois Forez, avec l’installation de jeunes éleveuses motivées, et dans les Monts du Lyonnais, à la frontière de la Loire et du Rhône.
Dans cette région nous avons par ailleurs participé à la journée organisée par les amis de Fermes Paysannes et Sauvages, le 22 février dans la Drôme, destinée à repérer les nouveaux groupes de fermes désireuses de s’organiser pour parler de vivant sauvage, et auxquelles Fermes Paysannes et Sauvages ne peut pas toujours répondre. 150 personnes étaient présentes, venues de bien plus loin que les frontières de la région. Chacune et chacun est reparti avec dans l’idée de faire avancer la question du vivant sauvage dans son territoire, d’une façon ou d’une autre. On peut retrouver la liste des « référents » territoires ici.
Partagez nous vos initiatives !